Analyser le sujet.
, Charles Dantzig affirme : "La poésie ne se trouve pas que dans les vers". Vous direz si vous partagez son point de vue dans un développement argumenté, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe ou lus personnellement. Sujet de dissertation de 2006, Séries technologiques |
Rédiger la dissertation.
- Phrase d'ouverture : c'est une considération d'ordre générale, mais elle doit bien sûr être liée au sujet (par exemple le contexte littéraire) |
- Bien suivre le plan détaillé que vous avez élaboré |
- Reprise de l'essentiel de la dissertation - Invitation à aller plus loin (proposer au lecteur un élargissement de la réflexion, sans pour autant aborder un tout autre sujet.) |
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Au lycée, la dissertation est toujours un exercice qui fait peur. Les consignes et les attentes des profs paraissent souvent abstraites. C’est pourquoi, lors de l’ épreuve du bac , les élèves choisissent majoritairement le commentaire de texte. Pourtant, la dissertation permet plus facilement de décrocher une mention. D’abord parce qu’on se démarque des autres et ensuite parce que les correcteurs sont souvent plus indulgents. Mais alors comment s’y prendre ? Est-ce qu’il faut donner son avis ou simplement réciter son cours ? Comment construire un plan et rédiger l’intro ? GoStudent te guide dans toutes les étapes de ta dissertation !
Dissertation définition .
La dissertation est un exercice d’argumentation qui consiste à répondre à la question posée en suivant un plan (généralement organisé en trois parties) et après avoir dégagé une problématique.
La dissertation existait déjà au Moyen Âge ! Appelé « disputatio », l’exercice consistait en un débat durant lequel les étudiants devaient répondre à une question en trois grandes parties. C’est de là que vient le fameux plan « thèse / antithèse / synthèse ». 💡
Reprise par Descartes, la dissertation devient le symbole de la raison, valeur centrale de la pensée humaniste à la Renaissance.
Aujourd’hui, cet exercice n’est proposé qu’à partir du lycée. D’abord en français et en histoire-géographie, puis en philosophie. Le but n’est pas de réciter son cours. Il faut organiser sa pensée, suivre un fil conducteur, choisir des arguments pertinents et apporter des exemples.
La dissertation de français est l’un des sujets proposés aux élèves de la série générale et technologique. L’autre étant le commentaire de texte . Concrètement, au bac de français, tu as quatre heures pour traiter un sujet, noté sur 20 et de coefficient 10.
Pour réussir, il est indispensable de bien maîtriser son cours et toutes les notions au programme. Par exemple, en Français, tu dois bien maîtriser les différents procédés littéraires et les figures de style. En philosophie, il faut connaître les concepts fondamentaux relatifs à des thèmes tels que l’État, la justice, le langage, la liberté, la vérité, etc.
À lire aussi : Comment rédiger un essai parfait ?
Pour un contrôle d’histoire-géo ou pour l’ épreuve du bac de Français , la méthode de la dissertation est assez comparable.
Dans un premier temps, tu dois analyser le sujet. Est-ce une question à laquelle on peut répondre par oui ou par non, ou est-ce une question ouverte ? Cela va influencer la façon de construire le plan. 🛠
Ensuite, tu peux commencer à traiter le sujet et à dégager un plan. Pour cela, il est conseillé de noter des arguments et des exemples au brouillon pour bien structurer tes idées et te permettre de rédiger une introduction.
Si l’on suit la méthodologie de la dissertation , l’introduction a deux grands objectifs : attirer l’attention du lecteur, formuler et dégager une problématique.
Les différentes parties du développement (deux ou trois) sont subdivisées en plusieurs paragraphes qui visent à répondre à la problématique grâce à des arguments.
La conclusion fait le bilan des grandes idées soutenues dans ton développement.
Avant de rendre ta copie, l’étape de la relecture est nécessaire pour corriger toutes tes fautes de grammaire ! 🧐
Pour bien comprendre ce qu’on attend de toi et pour t’entraîner sur des sujets de dissertation , plusieurs sites validés par notre rédaction te propose des exemples de dissertation et leurs corrigés :
Trois grands types de plan de dissertation s’offrent à toi pour organiser tes idées :
1 # Le plan dialectique est le plus connu : thèse / antithèse / synthèse. C’est celui qu’il faut choisir si le sujet est une question fermée. C’est un plan qui invite à la confrontation des idées. 🥊
Par exemple, pour le sujet « l’intérêt du roman est-il de décrire le réel ?», on pourrait suivre ce plan :
I - Le roman permet de décrire le réel (on commence par soutenir cette thèse).
II - Mais un roman n’est pas réductible à description du réel (on nuance la thèse).
III - L’intérêt du roman n’est-il pas justement de donner une dimension réelle à l’imagination de l’auteur ? (On dépasse la contradiction).
2 # Le plan thématique est utilisé en réponse à une question ouverte. Chaque partie présente une réponse possible à la question. Le but est donc de soutenir un point de vue en donnant des arguments. Il ne s’agit pas d’entrer dans une confrontation. En règle générale, il est conseillé d’organiser ses idées de la plus générale à la plus précise.
3 # Le plan analytique n’est pas utilisé en Français, mais il peut l’être en SES ou en histoire-géo, par exemple. La structure typique se présente sous la forme « problème - causes - conséquences ».
L’introduction de la dissertation est une partie décisive dans laquelle tu présentes le sujet, tu exposes la problématique et tu présentes les différentes parties de ton raisonnement. Il faut à la fois retenir l’attention du lecteur et montrer la pertinence du sujet. 📝
L’introduction elle-même se divise en plusieurs sous-parties :
Parmi les pièges à éviter, il ne faut pas :
Quelle que soit la discipline (français, philo, SES, etc.), rédiger une conclusion parfaite obéit toujours aux mêmes règles :
N’oublie pas que la mise en forme de la conclusion d’une dissertation est aussi importante que pour le reste de la copie. Par exemple, il faut sauter deux lignes entre la fin de ta dernière partie et le début de ta conclusion, faire des transitions et ne pas négliger l’orthographe.
Parmi les nombreux sujets de dissertations, on retrouve quelques grands classiques que les professeurs donnent pendant l’année scolaire ou le jour du bac.
Au programme du bac de Français 2022, La Princesse de Clève est un roman écrit par Madame de La Fayette et publié anonymement en 1678. Pourquoi anonymement ? Parce qu’au 17ème siècle, il n’était pas admis qu’une femme puisse signer une oeuvre de son nom. 🚫
Pour t’entraîner sur un exemple de sujet, tu peux te rendre sur le site de sujetscorrigésbac.fr .
Charles Baudelaire et Les fleurs du mal , recueil de poèmes publié en 1857, font partie de l’objet d’étude « Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle », au programme de français dans le parcours « Alchimie poétique : la boue et l'or ».
Et comme l’indique le nom du parcours, tu peux t’attendre à un sujet qui parle de boue et d’or !
Exemples de sujet :
Au programme de l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle », parcours « Spectacle et comédie », Le malade imaginaire de Molière interroge les élèves sur le rapport au spectacle.
Exemples de sujets de dissertation :
Toujours dans l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle », Les fausses confidences est une comédie de Marivaux jouée pour la première fois en 1737. Tu pourras être interrogé sur un sujet tels que : « Le stratagème est-il un ressort du comique ? »
On te dit toujours de ne pas attendre la dernière minute pour réviser . Mais, on ne va pas se mentir, c’est difficile de se motiver. Surtout quand on voit le soleil qui brille dehors ! ☀️
Alors, pour te faire gagner du temps et pour mettre toutes les chances de ton côté, n’hésite pas à prendre quelques heures de soutien scolaire avec nos professeurs particuliers . Disponibles même au dernier moment, ils sauront répondre à toutes tes questions pour rédiger une super dissertation !
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La dissertation est un format d’épreuve très répandu en histoire, en géographie, en géopolitique, en français ou encore en philosophie. Il s’agit de mener une réflexion de fond sur un sujet donné. Ce peut être une citation (par exemple, en philo : “Sans la musique, la vie serait une erreur”), un mot (toujours en philo : “La vérité”), deux mots liés par un connecteur logique (“Désir et réalité”), une question (“La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?”).
Dans cet article, on t’explique la méthode complète pour arriver à faire une bonne dissertation. Il s’agit d’une méthode globale applicable et adaptable dans toutes les matières au lycée.
Si tu sens que tu as besoin d’être accompagné, tu peux aussi suivre un cours particulier de français avec l’un de nos Sherpas !
Lecture du sujet et premières intuitions.
Un des meilleurs conseils qu’on puisse te donner dans la méthodologie de la dissertation, c’est de te fier à tes premières intuitions : écris tes premières idées directement sur ton brouillon dès que tu as lu le sujet car tu risques de les oublier par la suite, sachant qu’elles peuvent constituer des éléments fondamentaux et très pertinents de ton plan.
Ecris toutes les idées qui te passent par la tête , sans les classer. Tu feras le tri plus tard. Tous les mots, toutes les réflexions, les questions, les auteurs et les références qui te viennent à première vue doivent être aussitôt écrits sur ton brouillon.
Imaginons que tu soies devant un sujet de dissertation de français , par exemple « Le rôle du poète ». Voici les premières idées qui peuvent te venir à l’esprit sans les trier ni les classer :
Chaque sujet de dissertation, quelle que soit la matière, dissimule un problème, un paradoxe, une « tension » comme se plaisent à dire les professeurs de philosophie. Pour trouver cette tension, tu dois te poser la question suivante : « De quoi s’agit-il ? ». Si les profs ont choisi de te donner ce sujet, c’est pour une bonne raison, ce n’est pas en piochant des mots au hasard dans le dictionnaire. Quelle est cette raison ?
C’est en te posant cette question que tu vas faire un premier jet de problématique, sur laquelle va s’appuyer l’ensemble de ta dissertation. Ici, tu n’as pas encore fait de travail de fond : tu t’es juste contenté de poser un questionnement à partir de tes intuitions uniquement. C’est ensuite que vient le travail de fond et que tu vas (ou pas) modifier ou perfectionner ta problématique.
En histoire-géo, par exemple, si ton sujet et « Les Etats-Unis et la Chine », la « tension » se trouve dans la remise en cause de l’ hyperpuissance américaine et du retour de « L’Empire du Milieu », mais le constat que toutefois la Chine pourrait s’avérer être un « géant aux pieds d’argile ».
Maintenant, tu vas devoir te pencher sur les mots-clefs du sujet en faisant abstraction des connecteurs logiques (ceux-ci sont essentiels, mais ils viendront dans ton analyse à l’étape suivante).
La définition des termes du sujet est une des étapes les plus importantes de la méthodologie de la dissertation, car c’est à partir de là que tu vas ou bien comprendre les attendus du sujet, ou bien partir en hors-sujet total.
Pour bien définir les termes du sujet, tu dois t’y prendre en adoptant plusieurs angles d’attaques successivement :
En histoire-géo, il s’agit de définir les limites temporelles et spatiales du sujet et de respecter ces limites rigoureusement. Parfois, ces limites sont indiquées explicitement dans le sujet.
Le savais-tu ? 💡
Attention à toi car parfois, ces limites sont définies de façon implicite, et c’est alors à toi de les définir.
Par exemple, si tu as comme sujet “Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale”, tu dois expliciter ce que désigne le Proche et le Moyen-Orient (et même pourquoi pas analyser leurs noms, en constatant que les noms de Proche et Moyen-Orient se définissent par rapport à l’Europe) en précisant les pays qui s’y trouvent (inutile de les énumérer, tu peux te contenter de nommer ceux qui se trouvent à la “frontière” du Proche et Moyen-Orient).
Précise ce que tu considères comme étant la fin de la Première Guerre mondiale : il semble évident d’évoquer l’armistice du 11 novembre 1918, mais tu peux également aborder les accords de Sykes-Picot (1916), qui prévoie le partage du Proche-Orient à la fin de la guerre et qui est à l’origine de bien des conflits se déroulant dans cette région aujourd’hui.
En français ou en philo, il s’agit de définir très précisément les termes du sujet, comme expliqué en détails dans la partie précédente.
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Conseils généraux pour faire un bon plan de dissertation .
Le plan est le squelette de ton argumentation. Sans squelette, ton argumentation ne tient pas debout ! Il ne faut donc pas négliger le choix de tes grandes parties et de tes sous-parties. Le contenu de ton développement, à savoir les dates / chiffres et exemples clefs, ne suffisent pas à faire une bonne dissertation. Si ton argumentation n’est pas structurée, aussi riche en exemples que soit ta copie, ta copie sera très, très fortement dévalorisée !
Il faut impérativement qu’il y a un équilibre dans ton plan : interdit par exemple de faire 4 sous-parties dans une grande partie, et 2 sous-parties dans une autre. Il faut qu’il y ait un même nombre de sous-parties dans tes grandes parties.
Pour une bonne dissertation, tu peux faire 2 ou 3 grandes parties, ni plus ni moins. Mais on te conseillera toujours de privilégier un plan à 3 parties, car un plan en 2 parties t’empêche généralement de mener ta réflexion jusqu’au bout et ne permet que très difficilement d’approfondir ton analyse.
P’tit conseil : Quelle que soit la matière, il est très fortement conseillé de faire 3 grandes parties et 3 sous-parties dans chacune pour faire une bonne dissertation. 😉
? Quelle que soit la matière, il est très fortement conseillé de faire 3 grandes parties et 3 sous-parties dans chacune pour faire une bonne dissertation.
Fais des transitions entre tes grandes parties, montre qu’il y a une logique dans l’enchaînement de tes idées et que tu ne te contentes pas juste de mettre des arguments en vrac. N’oublie pas que ton correcteur ne connaît pas ta façon d’écrire et découvre ton analyse pour la première fois, il faut que tu lui tiennes la main tout au long de ta dissertation, d’où l’importance de tes transitions.
Montre très clairement quand tu arrives au début ou à la fin d’une grande partie, au début ou à la fin d’une sous-partie (saute plusieurs lignes entre tes grandes parties, fais des alinéas au début de chaque grande partie et de chaque sous-partie).
Maintenant que tu connais les règles générales concernant les plans de dissert’ , passons à la présentation des 3 types de plans possibles.
Le plan chronologique est plutôt adapté en histoire-géographie et éventuellement en géopolitique , quoiqu’il ne faille pas trop en abuser car il est souvent considéré comme la solution de la facilité par les élèves ! Le grand écueil dans les plans chronologiques, c’est de se contenter de donner une succession de dates sans aucune analyse de fond. Ça n’a aucun intérêt, sachant que le but de la dissertation est justement de te faire réfléchir sur le sujet et de résoudre un “problème”.
Voilà comment il faut procéder pour faire un bon plan chronologique : d’abord, tu vas donc devoir décomposer ton analyse en 3 périodes (= 3 grandes parties). Choisis tes périodes intelligemment, de sorte que chaque période corresponde à une idée majeure (autrement dit, ne choisis pas des dates aléatoirement au gré de tes envies !)
Un exemple : imaginons que tu aies un sujet de dissertation sur “La Guerre froide”. Tu as la possibilité de décomposer ton analyse de la façon suivante :
Ici, tu as 3 périodes majeures qui constitue chacune une thématique importante , ce qui rend ce plan-là cohérent et intéressant (à condition de bien mener ton argumentation à l’intérieur de tes sous-parties, et de ne pas rester dans la simple description de faits).
Autre possibilité de plan de dissertation : le plan thématique (dit aussi analytique). C’est plutôt facile à réaliser si tu as de bonnes références à portée de réflexion ! Faire un plan thématique va te permettre d’englober beaucoup d’informations en lien avec ton sujet en les répartissant dans 3 thèmes majeurs.
Imaginons que tu doives faire un exposé sur les flux migratoires. Tu peux choisir de suivre un plan comme suit :
En philosophie et en français, on te conseillera plutôt de faire un plan dialectique, qui permet beaucoup plus facilement de mener une réflexion de fond.
Le plan dialectique consiste à diviser ta dissertation en trois grandes parties parties : une thèse, une antithèse et une synthèse. On va s’appuyer sur le sujet “Est-il possible d’échapper au temps ?”, qui est un exemple de philo (le plan dialectique peut bien sûr être utilisé en histoire-géo également).
La thèse consiste à démontrer une affirmation, souvent fondée sur le sens commun. Ici, ça serait par exemple “Non, il est impossible d’échapper au temps car il est inéluctable”. Et là, tu décomposes cette affirmation en trois sous-parties qui vont t’aider à défendre cette thèse.
Ensuite, l’antithèse. Celle-ci prend le contrepied de la thèse. Elle sert à renverser le sujet : “est-ce qu’en considérant le sujet sous cet angle-ci, on ne pourrait pas dire qu’il serait possible d’échapper au temps ?”. Idem, tu décomposes ta réflexion en trois-sous parties agrémentées d’auteurs et de références.
Enfin, la synthèse. C’est la partie la plus compliquée à trouver. On la caricature souvent en la définissant comme la partie “Oui et non à la fois, ça dépend” : évite de formuler les choses comme ça, car ça a tendance à énerver les correcteurs !
Ici, il faut soit que tu apportes la résolution du sujet (mais en philo il faut que tu nuances cette résolution : aucune dissertation de philo n’apporte de solution définitive) ou que tu proposes un dépassement du sujet en adoptant un point de vue plus ouvert et en ouvrant la réflexion. Tu peux par exemple dire, à l’issue de la réflexion menée dans la thèse et l’antithèse, “Il est en réalité possible d’échapper au temps à condition que…”, ou alors “Pourquoi vouloir échapper au temps, alors qu’il n’est pas souhaitable d’y échapper ?”…
Le plan dialectique est idéal pour la philo et le français, mais aussi pour l’histoire-géo. En histoire-géo, tu peux même faire une fusion thématique/dialectique.
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Comme expliqué précédemment, l’introduction est fondamentale. Voici la méthode pour construire une bonne introduction :
⚠️ Attention : il est indispensable de faire de bonnes transitions entre chacune de ces parties.
Ne te contente pas de faire des blocs indépendants les uns les autres : passe élégamment de la citation à la définition des termes, qui va te permettre de dégager le paradoxe duquel va jaillir la problématique, pour enfin présenter le plan qui va répondre à la problématique.
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Pour bien rédiger une dissertation, voici les ingrédients secrets : 🍲
Privilégie les phrases courtes et utilise des connecteurs logiques. Tu peux utiliser des connecteurs comme “Tout d’abord”, “Ensuite” et “Enfin” pour tes sous-parties, mais c’est très scolaire et superficiel. Tu peux les utiliser si tu n’as pas d’autres idées, mais c’est mieux de trouver des phrases introductives plus originales.
Comme expliqué plus haut, ne te contente pas d’une simple description des faits. Essaye autant que possible de faire enchaîner tes idées intelligemment : si tu peux interchanger plusieurs phrases, c’est qu’il n’y a pas d’enchaînement logique entre elles (pas de lien de “cause à effet”), et le correcteur ne parviendra pas à discerner la profondeur de ta réflexion.
La conclusion est la partie la plus simple à rédiger : reprends les grandes étapes de ton argumentation et montre que tu as répondu à ta problématique. Il est très bien vu de finir sur une phrase d’ouverture qui ouvre la réflexion sur une thématique plus vaste.
On peut la considérer comme la partie la moins importante de ta dissertation (mais elle n’est bien évidemment pas à négliger !). En d’autres termes, c’est la partie à laquelle tu dois consacrer le moins de temps. On te conseillerait même de la rédiger directement au propre et de te réserver le temps gagné pour l’analyse du sujet et/ou pour une rédaction soignée.
On espère que cette méthode te sera utile ! Et si tu as des questions, n’hésite pas à nous les poser en commentaire ou à prendre un cours particulier de français en ligne .
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Le travail un mal nécessaire - mark twain (1835-1910).
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Vous trouverez ci-dessous une dissertation rédigée sur le thème du travail en CPGE. Ce sujet est proche des sujets donnés chaque année aux élèves de MP, PC, PSI ou encore MPI et PT aux concours Centrale Supelec, Mines Ponts, CCINP ou encore Polytechnique et ENS.
« Le travail est un mal nécessaire » a écrit le romancier états-unien Mark Twain (1835-1910). À la lumière des œuvres au programme, vous discuterez ce propos.
Accroche de la dissertation : « A la sueur de ton front, tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes à la terre puisque tu en es tiré, car poussière tu es et à la poussière tu retourneras ». Le travail serait-il une malédiction divine ? Quoi qu’il en soit, l’Ancien Testament paraît présenter la « naissance » du travail comme une conséquence nuisible de la rupture du pacte édénique par Adam et Eve. De là découle une partie de l’héritage occidental, repris par Mark Twain, présentant le travail comme un des maux structurels de l’humanité – mais indépassable pour pouvoir « manger du pain », se nourrir, exister.
Si vous souhaitez explorer davantage ces thèmes et développer vos prédispositions en analyse littéraire pour des dissertations similaires, envisager des cours particuliers de français peut vous offrir une préparation spécifique pour réussir dans ce type d’exercice.
Lire aussi : Thème de français en CPGE scientifiques sur le Travail 2022-2023
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Cette idée de travail-souffrance , de travail éreintant (« à la sueur de ton front ») était en partie partagé par les Antiques, qui distinguaient, dans cet ensemble « d’activités » que nous regroupons aujourd’hui sous le terme « travail », entre le labor, le negotium et l’otium. Le labor semble être le terme le plus propre à s’inscrire dans cette idée de « mal nécessaire » : il s’agissait du travail manuel physique, fatiguant, voire dégradant (notamment le travail de l’esclave) ; le travail de « bête de somme » qui est celui des ouvriers dans les écrits de Simone Weil. Le negotium est l’activité commerçante, celle de l’artisan ou du marchand, le « gagne-pain » quotidien qui n’avait pas non plus bonne presse dans l’aristocratie antique et médiévale. Celle-ci se consacrait de préférence à l’otium, cette oisiveté créatrice et productrice conduisant à la pratique de l’art, de la philosophie ou de la politique.
D’emblée, il nous faudra donc nous demander si le propos de Mark Twain ne concerne pas, peut-être, davantage le labor. Il est d’ailleurs possible d’y percevoir, sinon un biais subjectif, du moins l’influence du contexte historique et économique dans lequel écrit Mark Twain (la révolution industrielle qui provoque mille souffrances, avec un « labor » confinant au supplice pour bien des ouvriers). Peut-être pourra-t-on cependant élargir le propos à l’ensemble du spectre du « travail » , défini comme « une activité humaine exigeant un effort soutenu qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production » . Twain emploie par ailleurs l’article défini « le » travail (non l’article indéfini « un ») : il aurait ainsi une vision englobante du travail, sans distinguer la diversité foisonnante de tout ce que l’on peut recouvrir sous ce terme « travail ». [N.B. il peut être utile de glisser des analyses grammaticales portant sur les « petits mots » du sujet comme l’article défini « le » travail]. Cette unification du travail, nous l’avons vu, n’est pas celle convoyée par l’étymologie.
Nous nous demanderons également si le « travail » relève du registre tragique – en ce qu’il est comme inévitable, conduit par une certaine fatalité ; s’il est « nécessaire » ou bien dispensable et futile. La nécessité relève presque des lois de la physique (il est nécessaire que la pomme tombe de l’arbre), et s’oppose à ce qui est dispensable. L’usage du présent de vérité générale par Twain (« est » nécessaire) signale bien cette dimension de vérité scientifique universalisable (le sens d’emploi classique du présent de vérité générale, au même titre que « La Terre tourne autour du Soleil »). Plus que de physique, Mark Twain semble tout de même parler davantage de nécessité pratique : le travail est nécessaire pour la subsistance de l’existence, en somme pour manger. Nous nous demanderons donc si ce travail est « nécessaire » à l’échelle de chaque individu ou de la société ; et si cette nécessité est forcément également un « mal », dans le sens de ce qui est dommageable, néfaste ou nuisible à l’humain (« malum » signifiait d’ailleurs « pomme » également en latin, nous renvoyant à cette vision vétérotestamentaire). Le travail ne peut-il pas naître aussi du plaisir ou du désir ? La paresse est-elle forcément un « bien enviable » ?
En somme, il s’agira de se demander également si le travail est damné à rester dans le domaine du nuisible imposé – ou si, en changeant la contrainte (imposée de l’extérieur) en obligation (imposée par soi-même), il n’est pas possible de voir le travail autrement que sous le prisme du « mal », mais comme un moyen donné à l’humain de se libérer, de transformer le monde, d’objectiver sa conscience de soi.
Problématisation par rapport aux œuvres.
Nous sommes donc face à un paradoxe : le travail est une alternative qui n’est pas souhaitable mais indépassable ; un mal nécessaire que l’on ne peut éviter. Il est vrai que le travail peut apparaitre comme une nécessité matérielle , voire morale, indispensable ou bénéfique à plusieurs égards ; cependant d’un autre côté, en conservant ces bienfaits n’est-il pas possible de changer la contrainte en obligation, et de passer d’un travail aliénant à un travail libérateur, à un travail non-nécessaire, mais accompli et volontaire ? (Ou bien : peut-on concilier la nécessité de subsistance du travail avec la perspective d’un travail qui ne soit ni pénible ni aliénant pour l’humain, et qui transforme la nécessité ou la contrainte en travail libérateur et accomplissant ?)
En quoi le travail peut-il être en première instance qualifiée de nécessité néfaste ? Nous verrons que cette nécessité peut s’établir non seulement sous l’angle matériel, mais encore sous l’angle de la nécessité morale et métaphysique ; et que c’est de cette nécessité que découle la pénibilité, le caractère « mauvais » voire « maléfique » du travail.
Ne perdons pas de vue que Mark Twain écrit dans le contexte de la Révolution industrielle, marquée par l’exode rural et la dégradation des conditions de vie des ouvriers.
L’activité travailleuse paraît bien être en premier lieu un horizon indépassable et nécessaire pour l’humanité. Cette nécessité est également nuisible et néfaste, « mauvaise », pour le dire avec Twain, confinant d’ailleurs peut-être plus à la servilité qu’à la simple pénibilité.
Le travail est une nécessité matérielle pour l’humain en termes de subsistance physique : il lui est nécessaire pour satisfaire des besoins primaires . Ceux-ci ne peuvent être comblés que par la force de travail permettant à l’humanité de disposer des conditions de sa survie élémentaire. Si selon le mot de Molière, il ne faut pas « vivre pour manger » mais « manger pour vivre », il est également nécessaire de « travailler pour manger ». Il y a ainsi une nécessité universelle du recours au travail pour l’humanité afin de persévérer dans ses fonctions biologiques.
Exemple : Cette nécessité ancienne et universelle du travail pour se nourrir et survivre est reconnue par Simone Weil dans la Condition ouvrière (y compris dans le chapitre pourtant nommé « Condition première d’un travail non servile »). En effet, dans ce chapitre Simone Weil souligne que le travail est « gouverné par la nécessité, non par la finalité » (nous soulignons). Et de compléter : « On l’exécute à cause d’un besoin, non en vue d’un bien ; « parce qu’on a besoin de gagner sa vie », comme disent ceux qui y passent leur existence ». Pour Simone Weil, le travail, ainsi marqué du sceau de la nécessité, procède dès lors de la « servitude, que même une parfaite équité sociale n’effacerait pas ». Dès lors, plus qu’un mal nécessaire encore, le travail est pour Simone Weil est une servitude semble-t-il nécessaire.
Transition : De cette nécessité du travail découle peut-être son caractère « mauvais » (« mal »), sa pénibilité.
Nécessité et pénibilité du travail paraissent liées entre elles et comme marquées du sceau de la fatalité. Un raisonnement par l’absurde peut le prouver : dès lors que le travail n’est plus marqué par la nécessité, l’humain cherche à en éviter la pénibilité intrinsèque . Le travail apparaît dès lors comme une contrainte (imposée par l’extérieur) et non comme une obligation (imposée par soi-même).
Exemple : Ce raisonnement par l’absurde se perçoit avec le mythe de l’âge d’or chez Virgile au Livre I. Avant Jupiter, durant l’âge d’or de Saturne, « les récoltes étaient mises en commun, et la terre produisait tout d’elle-même, librement, sans contrainte » ; et les humains, qui n’étaient pas tenus de travailler pour survivre, ne travaillaient pas même pour le plaisir. Le travail, note Virgile, est même à l’origine de plusieurs « maux modernes » si l’on se place du moins dans une perspective rousseauiste, notamment l’apparition de la propriété privée et des querelles de propriété : « Avant Jupiter, point de colon qui domptât les guérets ; il n’était même pas permis de borner ou de partager les champs par une bordure » écrit-il – comme regrettant la fin de l’unité et de la « mise en commun » du temps de l’âge d’or.
Transition : Le travail n’est-il cependant pas plus qu’un « mal » dans ces conditions de nécessité inévitable ? Le terme « mal » tel qu’employé par Twain est en effet quelque peu générique et peut renvoyer à des degrés très divers de gravité : bien plus que d’être un « mal », le travail ne peut-il pas être aussi considéré comme l’une des principales causes d’asservissement et de dégradation de la condition humaine ?
Le travail peut être non seulement pénible, mais encore aliénant et déshumanisant ; il peut ainsi non pas se résumer à un simple « mal nécessaire », mais à une des conditions premières de la servilité humaine : est-il « un mal », ou « le Mal » ?
Exemple : Une telle vision aussi extrêmement négative du travail se perçoit dans la description faite par Simone Weil des conséquences physiques, et surtout mentales, imposées sur son être par l’expérience chez Alstom et Renault. Le travail non seulement pour Simone Weil est aliénant dans une perspective marxiste (il existe une distance radicale entre le travailleur et le fruit de son travail). Mais encore est-il proprement déshumanisant, atteignant la dignité de l’être humain et le transformant en « bête de somme », la comparaison revenant souvent dans le recueil. « Les choses jouent le rôle des hommes, les hommes jouent le rôle des choses ; c’est la racine du mal » écrit-elle aussi dans « Expérience de la vie d’usine ». Elle évoque encore (dans les « Lettres à Albertine Thévenon ») un travail « inhumain » réalisé à l’usine, se demandant « comment tout cela peut devenir humain ». L’ouvrier pour Simone Weil a donc une « tentation » omniprésente, « celle de renoncer tout à fait à penser », la pensée étant pourtant le propre de l’humanité.
Transition : Dès lors, l’usage du présent de vérité générale par Mark Twain (le travail est un mal nécessaire) paraît justifié : il s’agirait d’une vérité presque scientifique et universalisable. Mais cette assertion résiste-t-elle à l’examen de contre-exemples possibles ? Mark Twain n’aurait-il pas dû accoler un adverbe de temps (« parfois ») à son présent de vérité générale ? Nous allons étudier cette question, en nous demandant réellement si pour tout homme et en toute condition sociale , le travail est un horizon indépassable de l’existence.
Le travail est-il un « mal nécessaire » ou bien un « Mal » majuscule, bien plus envahissant et déshumanisant pour l’homme ? C’est cette perte de dignité humaine par le travail moderne que décrit Simone Weil.
N’y a-t-il pas chez lui une échappatoire possible au caractère non seulement nécessaire mais encore néfaste du travail ? En vérité, et en première instance, il apparaît que pas même pour le génie, pas même pour celui qui pratique l’otium, cette nécessité du labeur éreintant ne peut être écartée a priori.
Exemple : Il est ainsi frappant de voir Virgile, dans les Géorgiques, décrire son travail poétique à plusieurs reprises par le champ lexical du labor. Le travail poétique , note en particulier Maurice Rat dans ses notes critiques à l’édition au programme, est désigné non pas sous le terme otium (ce que l’on attendrait), mais par le terme labor. Ainsi au Livre IV, Virgile se dit arrivé bientôt « à la fin de [s]es peines », en employant le terme labor qui renvoie également à l’idée de « mal » ou de souffrance nuisible mais nécessaire pour le poète. C’est seulement lorsqu’il évoque sa composition précédente (Les Bucoliques) que Virgile emploie le terme de « jeu », pour mieux mettre en valeur la dureté supposée de son travail ayant abouti à l’écriture des Géorgiques.
Transition : Nous avons vu, dans les deux exemples précédents de Simone Weil et de Virgile, que le travail était un mal nécessaire parce qu’il était sous-conduit et orienté en vue d’une finalité : se nourrir (premier cas) ou bien écrire et produire une œuvre de l’esprit exigeante (deuxième cas). Cependant, le travail est-il toujours lié à la finalité, est-il toujours un moyen nécessaire, mais pénible pour atteindre un but que l’on se fixe ? Pour les personnes n’ayant peut-être pas le besoin de travailler (un riche homme qui ne voudrait produire aucune œuvre), le travail n’est-il pas une nécessité, mais une futilité ?
Pascal fait du travail, englobé sous le concept de divertissement, qui recoupe aussi la guerre, les loisirs, et l’activité travailleuse, un moyen d’échapper à la « misère » de la condition humaine. Le travail n’est ainsi pas qu’une nécessité physique et matérielle – mais également une nécessité morale et métaphysique.
Or pour des raisons liées au « divertissement pascalien », pour fuir l’ennui, le travail paraît aussi être une nécessité même pour les riches et les rois. Le travail est en effet également une nécessité morale et métaphysique – même sans finalité désirable apparente, même pour le riche ou le roi. Telle est l’utilité du travail décrite par Pascal : celle du « divertissement » (divertere, « détourner »). L’occupation, l’activité travailleuse, la guerre, la politique, la chasse , permettent, selon Pascal, au roi de ne plus penser à la condition misérable de l’existence humaine et à sa finitude : par conséquent, un « roi sans divertissement est un homme plein de misères ». Ainsi même sans nécessité matérielle apparente, le travail demeure nécessaire des points de vue moraux et métaphysiques.
Exemple : C’est quelque peu la même attitude qu’adoptent Olivier et Benoît à la reprise de Ravoire et Dehaze. Les deux héritiers n’ont pas tant un besoin matériel que cela de travailler : ils pourraient vendre leur entreprise au plus offrant et couler de beaux jours. Mais pour Oliver, il s’agit d’abord de se montrer fidèle à l’héritage paternel ; tandis que pour Benoît, la nécessité de devenir un forçat du travail en reprenant l’entreprise, résulte d’un certain désir d’aventure, pour donner sens à sa vie. « Le redressement est encore possible mais il exige une attitude absolument nouvelle partir de zéro vivre une aventure avec tout ce que cela comporte de rigueur de don de soi » lance-t-il ainsi, avant de reprendre la comparaison avec l’aventure quelques lignes plus loin : « ça me passionnerait de me jeter dans cette aventure-là et je me crois capable de réussir ». Le travail est dès lors, non une nécessité , mais une « aventure » pour donner sens à son existence, pour s’occuper ; c’est une question de passion morale.
Transition : Mais en dehors des plages de temps de travail, l’activité travailleuse n’est-elle pas rendue davantage supportable par la respiration offerte par le repos ? Dès lors, le travail peut-il, grâce à ces temps de non-travail, devenir plus acceptable, tendant vers le « moindre mal » et non vers le « mal majuscule » ? Nous allons voir que tel n’est pas forcément le cas…
Or, il peut être constaté que le travail a des effets négatifs, « mauvais » pour reprendre la terminologie de Twain, y compris sur les temps de non-travail – car il contamine l’univers mental de l’humain et en particulier les temps de repos. Le travail est ainsi non seulement un « mal majuscule » mais omniprésent, envahissant.
Exemple : Cette contamination totale de la pensée humaine par l’univers du travail est par exemple décrite par Simone Weil . Dans « La Rationalisation », elle explique ainsi que « l’oppression de la classe ouvrière sur le lieu du travail (…) se traduit par des souffrances prolongées, selon le cas, 48 heures ou 40 heures par semaine, mais qui peuvent se prolonger encore au-delà de l’usine, sur les 24 heures de la journée ». Une semblable contamination temporelle et mentale se lit aussi dans la description de son quotidien faite par Joëlle dans Par-dessus bord : elle décrit notamment une vie de famille et de loisir réduite au simple minimum, le travail du ménage prenant le relais du « travail-boulot » (« C’est surtout au lit que je suis avec mon mari le reste du temps le boulot le ménage encore le boulot le bistrot et puis vous savez il bricole »).
La suite de la dissertation corrigée (partie 3 et conclusion) sur le travail, un mal nécessaire en prépa scientifique, se trouve dans notre application mobile PrepApp. Notre appli mobile est gratuite en téléchargement sur Google Play ou Apple store.
Voici le plan de la partie 3 et de la conclusion que vous retrouverez dans l’application PrepApp entièrement corrigées :
La technique aggrave-t-elle les conditions de travail , le travail peut être un « bien » plus qu’un « mal » dans de bonnes conditions, conclusion du thème : le travail un mal est nécessaire.
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Une dissertation comporte trois principales sections : l’introduction, le développement et la conclusion. Voici des conseils et des astuces pour rédiger votre dissertation explicative.
L’introduction de la dissertation explicative contient trois parties en un seul paragraphe, chacune ayant un rôle spécifique : le sujet amené, le sujet posé et le sujet divisé. Les buts de l’introduction sont multiples : capter l’attention du lecteur, introduire le sujet de manière convaincante, présenter la question centrale, et enfin, annoncer les idées principales que vous développerez. Après avoir lu l’introduction, le lecteur doit avoir une compréhension claire de l’objectif de votre travail et de la manière dont vous atteindrez cet objectif dans la suite de la dissertation. L’introduction ne doit pas dépasser environ 10 % de votre texte.
Le sujet amené, première partie essentielle de l’introduction, remplit un rôle crucial dans la dissertation explicative. Il a pour objectif d’attirer l’attention du lecteur et de l’orienter vers le sujet de la dissertation, préparant ainsi le terrain pour le sujet posé. Le sujet amené doit être général , concis (une ou deux phrases) et en harmonie thématique avec le sujet de la dissertation.
Concrètement, comment peut-on parvenir à créer un sujet amené efficace?
Le sujet posé est la deuxième partie de l’introduction. Il présente de manière spécifique , claire et concise (une ou deux phrases) le sujet de la dissertation. C’est ici que vous exposez l’objectif principal de votre travail en reprenant dans des mots simples la question qui est posée pour votre dissertation.
Au besoin, exposez brièvement le contexte en présentant des informations sociales, historiques ou culturelles liées à votre sujet, afin d’aider le lecteur à comprendre pourquoi le sujet est important.
Dernière partie de l’introduction, le sujet divisé a pour but d’annoncer les idées principales qui seront développées dans le texte. Pour ce faire, les verbes y sont généralement conjugués au futur, indiquant ainsi clairement les développements à venir. L’objectif est de donner au lecteur une vue d’ensemble des points clés tout en maintenant la concision, avec une recommandation générale de 2 à 4 phrases pour cette section.
Évitez de commencer par des phrases lourdes et formelles telles que « Dans ma première partie, je vais essayer de montrer que… ». Optez plutôt pour une approche dynamique en posant des questions qui éveillent l’intérêt du lecteur. Par exemple :
« Nous apporterons d’abord des précisions sur… Nous examinerons ensuite les… Nous analyserons enfin la… »
« Nous commencerons par analyser… Nous traiterons ensuite de… Nous aborderons enfin… »
« Dans un premier temps, nous effectuerons une brève analyse des principales approches à l’égard de… Dans un second temps, nous préciserons le sens du concept de… Enfin, nous consacrerons la dernière section à l’analyse approfondie de… »
Certains écrivent l’introduction en premier, d’autres à la fin. Il n’y a pas de règle stricte à ce sujet. Certaines personnes préfèrent rédiger l’introduction après avoir terminé le corps de la dissertation, car elles ont alors une meilleure vision de l’ensemble de leur travail. L’essentiel est de vous assurer que l’introduction est cohérente avec le contenu de votre dissertation. Voici un schéma illustrant un exemple d’introduction dans une dissertation explicative.
Le développement est la plus grande partie de la dissertation explicative. Il correspond à 80 % de l’ensemble du texte. Son rôle essentiel est de fournir une réponse à la question posée, de la démontrer, de l’illustrer et de montrer sa validité, sans toutefois s’engager dans une discussion ou une critique de la question. Le développement se compose des idées principales et secondaires, incluant les explications, les faits et les références, dont la séquence et l’articulation sont dictées par l’énoncé du sujet.
La structure de chaque paragraphe dans votre développement devrait suivre une méthodologie bien définie :
Lors de la rédaction de votre développement dans une dissertation explicative, il est essentiel de vous assurer que vos idées principales s’accordent avec le sujet et la question posée, tout en les exprimant de manière concise et claire. Les idées secondaires doivent renforcer et étoffer vos idées principales en les expliquant et en les illustrant de manière convaincante. Assurez-vous également que vos paragraphes sont connectés entre eux par des transitions appropriées, adaptées à la progression de votre développement, telles que considérons aussi , de plus , par ailleurs , etc. Cela garantira une cohérence et une fluidité dans votre rédaction. Le schéma suivant résume le plan de développement d’une dissertation.
Plan de développement
1. Idée principale (IP) : introduction brève de l’IP 1
Conclusion concise + transition vers le prochain paragraphe
2. Idée principale : introduction brève de l’IP 2
3. Idée principale : introduction brève de l’IP 3
La conclusion, tout comme l’introduction, suit une structure spécifique et représente généralement environ 10 % du texte. Elle se compose de deux éléments essentiels : la synthèse et l’ouverture.
Pour résumer, voici le schéma illustrant la structure d’une dissertation explicative.
Structure d’une dissertation explicative
Introduction (10 %)
Développement (80 %)
Conclusion (10 %)
CCDMD (s. d.). Théorie – Comment comprendre le vocabulaire des consignes [En ligne], 9 p.
Cégep de Saint-Laurent (s. d.). Guide à l’usage des étudiants et des étudiantes des cours de français , 15 p.
Goulet, L. (1987). Cahier de méthodologie , 4 e édition. Presses de l’Université du Québec, 231 p.
Université de Montréal (2009). Je rédige l’introduction [En ligne]. Consulté le 3 octobre 2023.
En suivant la bonne méthode, il est tout à fait possible d’ avoir une excellente note à l’épreuve de la dissertation du Bac de Français .
Ceci étant dit, c’est une épreuve complexe, dense, et qui implique de nombreuses compétences. Il est donc nécessaire de la préparer sérieusement tout au long de l’année.
Mais pourquoi travailler toute l’année une épreuve quand on sait qu’on aura le choix entre deux sujets à la fin ?
Pour rappel, l’épreuve écrite du Bac de Français laisse le choix aux candidats entre le commentaire littéraire ou la dissertation sur une oeuvre .
La majorité des élèves choisit le commentaire. Pourtant, une dissertation bien menée permet à certains candidats de tirer leur épingle du jeu et d’avoir une note excellente en se démarquant des autres.
De plus, il est possible de tomber sur un texte très difficile au commentaire … dans ce cas, heureux celui qui sera capable de traiter le sujet de dissertation.
Dans cet article, vous apprendrez les étapes pour rédiger une bonne dissertation littéraire .
À travers cette méthodologie de la dissertation en français , vous découvrirez les bases comme les différents types de sujets , les éléments de l’introduction ou encore la présentation du développement .
Je vous partagerai également des astuces pour éviter d’être en panne d’idées , pour toujours trouver des arguments et, in fine , être capable de rendre une bonne copie à coup sûr !
Avant d’entrer dans le détail de cette méthodologie, commençons par comprendre le but de l’épreuve.
Il s’agit de l’une des deux modalités proposées par le ministère pour évaluer les acquis des élèves à l’issue du tronc commun de français.
En d’autres termes, la dissertation littéraire doit permettre au correcteur d’apprécier les compétences développées par le candidat depuis qu’il étudie la littérature française (la grammaire étant évaluée à l’oral).
Mais quelles sont donc ces compétences que tout élève est censé avoir acquis à l’issue de sa scolarité ?
Eh bien tout d’abord, la culture littéraire . En effet, le correcteur s’intéressera aux références mobilisées par le candidat. Après des années à étudier des textes littéraires, il convient au Bac d’être capable de les faire dialoguer.
Ensuite, la dissertation évalue l’élève en tant que lecteur . Dans quelle mesure le candidat s’est-il approprié l’oeuvre au programme ? Est-il capable de faire référence à des passages précis ? Connait-il bien les personnages, les enjeux, le contexte littéraire, l’auteur ?
Enfin, de manière générale, cette épreuve évalue la capacité du candidat a développer une réflexion construite et argumentée . Pour cela, il doit puiser dans différentes compétences comme l’orthographe , la culture et l’esprit de synthèse .
Comprendre et prendre en compte ces objectifs est fondamental pour réussir une bonne dissertation en français.
Donner au correcteur ce qu’il attend, c’est s’assurer une bonne note.
C’est pourquoi il est primordial de comprendre ce qui est attendu d’un exercice avant de chercher à travailler sa méthodologie.
Plongeons maintenant dans les textes officiels qui nous apprennent en détails ce qui est attendu des élèves lors de la dissertation au bac de français.
La dissertation en français est un exercice argumentatif amenant le candidat à répondre à une question ou à discuter un point de vue en mobilisant sa culture littéraire. La dissertation littéraire peut porter sur une oeuvre ou sur une question littéraire générale.
Dans le cadre des nouveaux programme du Bac, la dissertation en français porte sur l’une des oeuvres au programme et sur le parcours associé.
La dissertation en français fait l’objet d’une épreuve de 4h se déroulant vers la mi-juin. Les élèves la passent en fin de 1ère. Lors de l’épreuve, ils ont le choix entre plusieurs sujets : un commentaire littéraire ou une dissertation sur l’oeuvre du programme qu’ils ont étudiée.
Pour rédiger une bonne dissertation littéraire lors du bac de français, il faut développer un raisonnement construit, argumenté, étayé par des références littéraires concrètes liées à l’oeuvre et au parcours étudiés en classe. Le sujet doit être analysé, problématisé et discuté.
Voyons donc d’un peu plus près ce que disent exactement les textes.
La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l’une des œuvres et sur le parcours associé figurant dans le programme d’œuvres. Le candidat choisit l’un des trois sujets de dissertation, chacun étant en rapport avec l’une des œuvres du programme et son parcours associé. Pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur sa connaissance de l’œuvre et des textes étudiés dans le cadre de l’objet d’étude concerné, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelles. Cette production écrite est notée sur 20. Extrait de la note de service n° 2019-042 du 18 avril 2019
On lit ici clairement une attente forte en termes de culture et de restitution. Le candidat doit mobiliser le fruit de son travail de l’année, mais également des connaissances personnelles.
Des références à des lectures variées ainsi que d’autres types d’oeuvres d’art sont attendues.
Voici les 4 objectifs principaux tels qu’ils sont synthétisés sur éduscol :
On voit que la méthodologie attendue est assez libre. Le développement doit cependant rester “organisé en plusieurs parties” et “cohérent”.
Ainsi, nous travaillerons sur une méthodologie rigoureuse permettant de répondre à chacun des attendus et de guider l’élève dans sa composition.
Pour en savoir plus sur les attendus de correction, vous pouvez consulter le document mis à disposition des professeurs pour le travail de la dissertation .
Mais assez préambulé ! Il est temps de voir concrètement comment réussir la dissertation du bac de français .
Une fois le sujet distribué, vous allez vous retrouver face à une feuille qui ressemblera à ça :
La première chose à faire est de trouver le sujet qui correspond à l’oeuvre que vous avez travaillée.
Pour chaque objet d’étude, il y a 3 oeuvres au choix du professeur. Vous choisirez donc le sujet qui correspond à l’oeuvre étudiée entre les sujets A, B et C.
Une fois le bon sujet trouvé, il s’agit de déterminer s’il porte sur une citation (c’est le cas des sujets A et C) ou sur une question seule.
On regardera également si la question du sujet est ouverte ou fermée. Si on peut répondre par oui / non, la question est fermée, si on ne peut pas, elle est ouverte.
Exemple de question fermée :
Cette première étape d’identification du type de sujet va permettre d’adapter votre plan aux attentes du correcteur.
En effet, dans le cadre d’une question fermée, on adoptera plutôt un plan dialectique alors que pour une question ouverte on choisira un plan thématique.
Voir la section “trouver un plan” ci-dessous pour plus de détails sur les types de plans.
De plus, si le sujet porte sur une citation, il sera nécessaire, si possible, de recontextualiser cette citation, sinon, à minima, de l’analyser en profondeur et de la reformuler.
Pour découvrir davantage d’exemples de sujets, je vous invite à vous rendre sur ce site qui recense toutes les annales de l’épreuve
Une fois le sujet bien lu et bien compris, il va falloir l’analyser. C’est à dire suivre trois étapes importantes :
Le sujet cherche peut-être à activer des connaissances littéraires vues en cours. Il faut trouver lesquelles. Commencez par observer la citation s’il y en a une et demandez-vous si vous l’avez déjà lue.
Si oui, dans quel livre ? Quel passage du livre ? Que voulait dire l’auteur ? À quel contexte historique ou littéraire se référait-il ?
Si vous ne connaissez pas la citation (ce n’est pas grave !), demandez-vous pourquoi elle vous est proposée. Dans l’exemple ci-dessus sur Manon Lescaut, qui est Tiberge ? Quel est son rôle dans le roman ? Qu’a-t-il à voir avec l’idée d’immoralité au centre de la question ?
Un sujet va toujours centrer le questionnement autour d’une idée. Il n’est pas possible de tout dire sur l’oeuvre, et ce n’est pas ce qui est demandé.
Il faut donc identifier les mots qui vous semblent les plus importants, et en noter une définition. Cette étape est importante pour éviter l’écueil du hors-sujet.
Dans certains sujets, un mot peut avoir plusieurs sens. Identifier cette polysémie permet d’emblée de donner de la consistance à votre réflexion.
Aussi, il ne faut pas chercher à fuir la polysémie, mais au contraire à l’interroger : le mot a plusieurs sens ? Questionnez ce choix sémantique et le lien entre les différents sens et l’oeuvre au programme. Cela vous donnera peut-être des idées d’axes.
Prenons l’exemple du mot “immoralité” dans le sujet sur Manon Lescaut.
Quel est le sens actuel de ce mot ? a-t-il évolué depuis la parution du roman ? les personnages de l’oeuvre se sentent-ils immoraux ? si l’immoralité fait le plaisir de la lecture, l’oeuvre est-elle dessinée à un public de lecteurs sans morale ?
Vous voyez les pistes qui peuvent s’ouvrir à partir d’un seul mot …
Comme dans tout travail argumenté, il est nécessaire de problématiser une dissertation. C’est à dire d’extraire le questionnement contenu dans le sujet.
Cependant, il ne s’agit pas d’une simple reformulation du sujet, mais d’une explicitation du questionnement.
Si le sujet est une citation, il faut reformuler la citation, puis l’exprimer sous la forme d’une question. Il faut envisager dans la problématique l’antithèse, qui n’est pas toujours exprimée dans le sujet.
Par exemple, pour le sujet « l’art doit il rejeter toute forme d’utilité ? » on pourrait imaginer une problématique comme : L’idée d’utilité est-elle obligatoirement en conflit avec l’art ? L’art perd-il son statut dès lors qu’il devient un moyen et non une fin en soi ? etc.
Toujours sur notre sujet sur Manon Lescaut , on pourrait imaginer la problématique suivante :
Dans Manon Lescaut , le personnage de Tiberge incarne la morale et cherche sans cesse à ramener Des Grieux dans le droit chemin en l’éloignant de Manon. C’est ainsi que Musset, dans son poème “Namouna”, en fait un personnage ennuyeux.
Aussi, on peut se demander si ce personnage droit est condamné à la platitude. En d’autres termes, la saveur du personnage de Manon et de la lecture du roman tient-elle à l’immoralité qui y est mise en scène ?
Une fois le sujet problématisé, il faut trouver le plan.
Ici, retour à l’analyse du sujet.
En effet, le type de plan choisit dépend du type de sujet proposé.
Il existe 2 types de plan principaux pour la dissertation littéraire.
Il sert à envisager les deux opinions d’un sujet, puis il les dépasse, ou synthétise, afin d’arriver à une réponse finale construite.
Il faut essayer de rester fin, la deuxième partie ne doit pas entièrement infirmer la première, il ne s’agit pas de vous contredire, mais de faire avancer le raisonnement.
Enfin, le slogan « thèse, antithèse, synthèse » ne fonctionne pas réellement. Il ne s’agit pas de dire oui, non, un peu oui et un peu non en même temps , mais bien de construire un raisonnement, d’envisager les limites d’une thèse et de les dépasser.
Il est utilisé pour un sujet qui vous demande d’envisager les deux opinions, ex : le sujet sur Manon Lescaut
Il permet de décliner différents thèmes pour répondre à un sujet.
Ce type de plan suppose tout de même une progressivité, on cherche à aller du thème le plus simple et évident au plus complexe.
Il est utilisé dans le cas d’un sujet qui demande d’étayer une thèse et non de la discuter, ex : Le sujet A sur Gargantua
Une fois que l’on a trouvé de quel plan on va avoir besoin, il reste encore à le remplir.
Pour trouver des arguments pour une dissertation, on commence par créer un tableau avec les grands axes du plan, puis on cherche les exemples vus en cours et appartenant à notre culture personnelle qui peuvent s’intégrer aux différents axes. Ensuite, on affine et on discute ces exemples.
En d’autres termes, il faut faire feu de tout bois.
C’est à dire noter au brouillon tout ce qu’on se souvient avoir étudié qui peut avoir à voir de près ou de loin à l’oeuvre sur laquelle porte le sujet.
On note ensuite l’ensemble des éléments trouvés sur une feuille, puis on les redistribue aux différents axes du plan.
Normalement, vous travaillez pendant l’année sur un parcours thématique lié à l’oeuvre du programme choisie. Ainsi, tout ce que vous voyez en classe peut être mobilisé pour la dissertation au bac.
Vous verrez qu’une fois vos souvenirs bien creusés, il ne vous reste que peu de trous dans le plan.
C’est à ce moment que vous devez procéder en sens inverse : de quoi ai-je besoin pour remplir cette partie ? Qu’est-ce que je connais qui pourrait répondre à la question ?
Pour trouver des idées, il ne faut pas reculer face aux questions difficiles.
Faites dialoguer les textes, les films, les séries, les tableaux ou les autres oeuvres que vous connaissez. Par exemple, le personnage de Manon Lescaut est immoral, à l’instar du personnage de Georges Duroy dans Bel-Ami de Maupassant.
Leurs différences peuvent être étudiées pour apporter de la profondeur à votre raisonnement.
Un dernier point important : la dissertation vise à vous évaluer, montrez donc tout ce que vous savez, ne vous limitez pas et envisagez tous les aspects de la question qui vous est posée.
Une fois le travail préalable effectué au brouillon, vous avez fait le plus difficile.
Il vous reste à développer vos arguments à l’écrit et à rédiger l’ensemble du devoir en suivant une structure rigoureuse qui reflète votre raisonnement.
La structure de la dissertation comprend une introduction en un paragraphe suivie d’au moins 6 paragraphes représentant chacun une sous-partie (3 axes avec 2 sous-parties ou 2 axes avec 3 sous-parties). À la fin vient la conclusion, elle aussi composée d’un seul paragraphe.
Ça vous dit quelque chose ?
C’est normal : c’est la même chose que pour le commentaire littéraire .
Voyons tout cela de plus près :
Chaque paragraphe commence par un alinéa
1 paragraphe (retours à la ligne possibles, mais pas de sauts de ligne)
Le tout doit être le plus fluide possible, chaque point de l’introduction doit découler du précédent, pour ne pas paraître trop mécanique.
Vous rédigez le contenu de votre plan détaillé, attention, il ne faut pas écrire le titre des parties et sous-parties . Seule la construction du devoir et la clarté du découpage en paragraphes des sous-parties permet de reconstituer le plan.
La fin d’une sous-partie sert de transition à la suivante, en une ou deux phrases pour amener la suite de manière fluide.
Pour vous aider à mémoriser, voici un schéma représentant la structure d’une dissertation :
Dernier point important concernant la rédaction d’une dissertation : comme pour le commentaire littéraire, on évite le “je” et on lui préfère la forme impersonnelle : “il” / “on” et éventuellement “nous”.
L’introduction de votre devoir est la première chose que lira le correcteur.
Certains disent que c’est la partie la plus importante.
Quoi qu’il en soit, il importe d’y apporter un soin particulier, c’est-à-dire de respecter scrupuleusement ses différentes étapes et de soigner votre rédaction et votre style.
Attention, toutes les étapes de l’introduction doivent s’enchaîner de la manière la plus naturelle possible. Il n’est pas possible d’écrire dans un format prise de notes comme dans l’exemple ci-dessous :
Problématique : l’immoralité de Manon Lescaut fait-elle le plaisir du lecteur ? Plan : I. Oui parce que … II. Non parce que … À ne pas reproduire !
Pour aller plus loin, consultez mon article sur l’introduction de la dissertation en français .
Pour le développement, vous serez évalué sur votre capacité à présenter vos arguments de manière construite et logique.
Chaque idée doit être étayée par un exemple précis, cité, dans la mesure du possible, avec ses sources (auteur, oeuvre, date).
Dans le cadre d’un exemple faisant référence à un passage entier d’une oeuvre, pas besoin de citer mot pour mot le texte, simplement de présenter la situation.
En revanche, quelques citations précises sont attendues.
Quand vous rédigez, gardez bien en tête la structure suivante : Argument – Exemple – Justification
Vous la reproduirez plusieurs fois dans chaque partie, et pouvez par conséquent y apporter des modifications : Argument principal – Exemple 1 – Justification – Exemple 2 – Argument 2 – Justification comparant les 2 exemples .
Une fois encore, tout est question de nuance. Il n’y a qu’en vous exerçant que vous arriverez à développer vos compétences rédactionnelles et logiques !
Comme dans la plupart des exercices argumentés, la conclusion se compose de 2 étapes nécessaires et d’une étape facultative.
La relecture est primordiale dans tout travail rédigé long.
Gardez au moins 20 minutes en fin d’épreuve pour relire attentivement votre copie.
Procédez en plusieurs relectures : visez d’abord les fautes d’accord, puis les fautes de conjugaison, et enfin les fautes d’orthographe, par exemple.
Vous pouvez aussi accorder une relecture à la syntaxe et à la qualité de l’expression. Vérifiez que vos phrases ne sont pas trop longues, qu’elles sont bien claires et qu’elles n’ont pas de double-sens fortuit.
Enfin, profitez-en pour vous assurer que vous avez bien souligné les titres d’oeuvres et mis les citations entre guillemets.
Quelle que soit la méthode choisie, l’important est de vous relire. Après 3h30 de rédaction, vous pouvez être sûr qu’il reste d’énormes erreurs dans votre travail, même si vous avez une orthographe irréprochable. Alors prenez votre courage à deux mains et traquez ces dernières fautes !
J’ai cherché à présenter dans cet article une méthode générale pour la dissertation en français .
Aussi, l’article peut-il sembler long et touffu aux élèves qui débutent dans l’exercice.
C’est pourquoi je vais m’attacher à résumer les étapes importantes ci-dessous, puis les proposer dans une fiche méthode PDF en bas de page.
Voici la méthode de la dissertation pour le bac de français en 9 étapes simples :
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Sujet de dissertation : pourquoi trvaillons-nous.
« Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Jean Fourastié, Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959.
Cette affirmation vous semble-t-elle s’appliquer au « travail » tel qu’il est représenté dans les œuvres au programme ?
Les enjeux du sujet :
Problématiques possibles :
I- l’homme transforme la nature pour subsister.
introduction.
Présent à toutes les époques et dans toutes les sociétés, le travail peut être pensé selon le mot de Karl Marx comme une « nécessité physique de la vie humaine ». On rencontre une variation de cette définition chez Jean Fourastié qui écrit dans son ouvrage Pourquoi nous travaillons publié en 1959 : « nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Pour cet économiste, le travail est une nécessité dont la finalité serait la production de choses consommables à partir d’éléments naturels bruts. Que ce soit dans l’agriculture (le blé, les cerises) ou dans l’industrie (l’automobile), il s’agit de façonner la matière première offerte par la nature afin de satisfaire les besoins principalement matériels de l’homme. Cependant, cette description trop générale fait abstraction des conditions économiques et sociales dans lesquelles le travail se concrétise. Sous une apparente harmonie, elle occulte notamment les rapports de force conflictuels et les intérêts qui sont en jeu dans la production, ainsi que les finalités non matérielles du travail, pourtant essentielles. Alors, comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels tout en étant un vecteur d’épanouissement individuel et de cohésion sociale ? En nous appuyant sur Les Géorgiques de Virgile , sur La Condition ouvrière de Simone Weil et sur Par-dessus bord de Michel Vinaver , nous verrons que le travail satisfait effectivement les exigences de la vie humaine, mais qu’il peut connaître certaines dérives, d’où la nécessité de l’humaniser.
1. le travail est lié au besoin.
La finalité première du travail humain est la satisfaction des besoins matériels que la nature brute ne satisfait pas. Dans Les Géorgiques , le travail apparaît comme une nécessité imposée par la divinité. Virgile raconte comment Jupiter a volontairement soumis les mortels à l’épreuve du besoin pour les obliger à « chercher dans les sillons l'herbe du blé » et à faire « jaillir du sein du caillou le feu qu'il recèle». Chez Simone Weil , l’obligation de travailler est liée aux conditions difficiles où se trouvait la classe ouvrière au début du XXe siècle en France. « On travaille seulement parce qu'on a besoin de manger », disent les ouvriers pour qui travailler est une exigence vitale. Dans Par-dessus bord de Michel Vinaver, le travail apparaît comme l’activité majeure des personnages qui s’activent sans relâche pour gagner ou faire gagner de l’argent. Dès le début de la pièce, le représentant Lubin annonce la couleur en s’adressant à Madame Lubin, la grossiste réticente : « C’est pour vous faire gagner de l’argent ». L’argument est de taille, car l’argent est perçu comme le moyen par excellence, qui permet de satisfaire tous les besoins.
Dans toutes ces formes de travail évoquées dans les trois œuvres, l’objet principal est la transformation des éléments naturels en éléments artificiels consommables. C’est dans cette voie que Virgile engage les agriculteurs : « Au travail donc, ô cultivateurs ! Apprenez les procédés de cultures propres à chaque espèce ; adoucissez, en les cultivant, les fruits sauvages ». Grâce à ces habiletés techniques, les arbres « dépouilleront bientôt leur naturel sauvage et, cultivés avec soin, se plieront sans tarder à tous les artifices que l'on voudra ». Pour Simone Weil , « une usine doit être organisée de manière que la matière première qu'elle utilise ressorte en produits », ce qui résume très bien le processus de transformation à l’œuvre dans l’activité industrielle. Un autre exemple nous est fourni par la production du papier hygiénique dans la pièce de Michel Vinaver : « développons un papier ouate indéchirable donnons naissance à la génération du papier armé », lance Grangier lors de la séance de brainstorming organisée dans le « Cinquième Mouvement ». Ainsi, que ce soit dans l’activité agricole décrite par Virgile ou l’activité industrielle évoquée par Weil et Vinaver, le travail humain consiste à transformer les éléments naturels en produits consommables.
Cette domination de la nature confère à l’homme un pouvoir qu’on constate déjà chez Virgile : « le durcissement du fer et la lame de la scie aiguë » ont favorisé l’avènement des « différents arts » comme l’agriculture, la chasse ou la pêche grâce auxquels « tous les obstacles furent vaincus par un travail acharné, et par le besoin pressant en de dures circonstances ». Simone Weil , de son côté, estime que l’organisation moderne du travail tire profit de la science et particulièrement de la physique, vu que celle-ci opère sur « les phénomènes naturels qui sont matière et obstacle du travail ». C’est ainsi que ce qu’elle nomme la première révolution industrielle « se définit par l'utilisation scientifique de la matière inerte et des forces de la nature ». Les efforts fournis au travail peuvent alors être ressentis, dans un premier temps, comme « une lutte victorieuse sur la matière ». Chez Michel Vinaver , le récit allégorique de Monsieur Onde au début du « Cinquième mouvement » se conclut ainsi : « elle [la société divine] n'est plus que l'exacte projection des bandes ou des Etats terrestres dont le seul souci est de gagner et de vaincre ».
On ne peut donc que donner raison à Jean Fourastié puisque les humains, contraints de satisfaire leurs besoins vitaux, s’approprient les éléments de la nature par le travail. Mais à y regarder de plus près, la réalité du travail révèle d’autres aspects moins réjouissants : source de richesse et de pouvoir, le travail ouvre le champ à toutes sortes de dérives.
1. des besoins factices.
Armée de son pouvoir de transformation de la matière et avide de richesse, l’industrie moderne s’acharne à produire et à imposer aux consommateurs de plus en plus d’objets superflus. Dans La Conditions ouvrière , Simone Weil attire l’attention sur les dérives de « la rationalisation » du travail, qui « a surtout servi à la fabrication des objets de luxe », de même qu’elle condamne fermement la publicité, qui « cherche à exciter le désir du superflu ». Dans Par-dessus bord , lors de la présentation par l'agence de publicité du projet de campagne de lancement du nouveau produit, Jaloux explique en quoi consiste le travail de création de son agence : « L'approche créative consiste à créer le problème en affirmant à notre consommateur qu'il est malheureux et en lui expliquant pourquoi». Dans la réunion de brainstorming destinée à recueillir « un torrent d’idées » pour lancer le produit, on propose par exemple de doubler la fréquence de déjection des consommateurs. Ainsi, le consommateur moyen, qui « va à la selle zéro virgule quatre-vingt-trois fois par jour, … irait deux fois par jour », ce qui doublerait le marché de l’entreprise. Cet exemple caricatural montre bien comment l’industrie moderne s’attache à la création de besoins factices auxquels elle apporte ensuite des réponses sous forme de produits de consommation réinventés en permanence.
Pour produire toujours plus et maximiser les profits, les employeurs essayent de tirer le meilleur parti des employés en exploitant à fond et à moindre coût leur force de travail. Chez Virgile , dans le chapitre consacré aux « Troupeaux », les agriculteurs exploitent surtout la force des chevaux et des bœufs, mais avec douceur et ménagement. Ce n’est pas le cas dans l’industrie moderne où l’être humain se trouve lui-même exploité. Dans la pièce de Michel Vinaver , lors de la fête annuelle de l’entreprise, une phrase se détache parmi les propos anonymes échangés par les employés : « qu'ils cherchent à nous exploiter c'est normal c'est leur rôle qu'est-ce que tu ferais si t'avais le pognon ? ». Simone Weil s’indigne de cette exploitation outrageuse instaurée par le système capitaliste : « dans les reproches que nous adressons au régime économique, l'idée de l'exploitation, de l'argent extorqué pour grossir les profits, est presque la seule que l'on exprime nettement ». De leur part, les ouvriers sont conscients de cet état de chose, ce qui aggrave leur frustration : « les ouvriers croient, de cette espèce de croyance qui ne s'exprime pas en paroles […] que leur peine se transforme en argent dont une petite part leur revient et dont une grosse part va au patron ».
Quand le travail n’apporte rien ou qu’il ne signifie plus rien, il est vécu comme une vaine corvée. Dans Les Géorgiques , le labeur est généralement fructueux et profitable, mais à la fin du « Livre Troisième » consacré à l’élevage, Virgile dresse un tableau apocalyptique des maladies qui déciment les troupeaux et faces auxquelles tous les efforts des éleveurs restent absolument inutiles. Simone Weil témoigne avec amertume de la condition des ouvriers de l’époque, enfermés dans le cercle vicieux des tâches mécaniques dénuées de sens : « l'ignorance totale de ce à quoi on travaille, disent-ils, est excessivement démoralisante. On n'a pas le sentiment qu'un produit résulte des efforts qu'on fournit. On ne se sent nullement au nombre des producteurs ». On voit bien ici comment le travail se réduit pour l’ouvrier à des gestes inutiles et absurdes : comme Sisyphe, il est condamné à effectuer indéfiniment les mêmes tâches qui n’ont aucune signification pour lui. Dans la pièce de Michel Vinaver , Margerie lance à son mari : « Manger travailler dormir », comme pour lui signaler que leur existence était complètement dénuée de sens. Le travail devient ici un élément d’une série mécanique indéfiniment réitérée. Il n’est donc plus associé à une utilité, encore moins à une signification.
Ainsi, le travail bienfaisant qui comble les besoins humains se trouve détourné de sa fonction initiale. La manipulation des consommateurs ou l’asservissement des travailleurs sont autant de dérapages qui finissent par faire du travail une activité inhumaine et insensée. C’est pourquoi, le monde du travail devrait renouer avec ses valeurs originelles qui favorisent l’émancipation individuelle et l’harmonie sociale.
1. la réalisation de soi.
Le travail que le système capitaliste a transformé en servilité pour maximiser la production ne favorise plus l’épanouissement de l’individu. On peut alors lui opposer une forme de travail qui n’opprime pas l’ouvrier, lui donne l’occasion d’exprimer ses capacités physiques et intellectuelles et même lui donner du plaisir. Chez Virgile , si les humains ont été contraints de travailler par la divinité, c’est pour les empêcher de « s’engourdir dans une triste indolence ». Ils ont dû, grâce à ce stratagème, développer les « différents arts » qui leur permettaient d’exercer leurs facultés. Simone Weil va dans le même sens quand elle propose d’améliorer les machines de sorte à permettre à l’ouvrier de mobiliser son corps et son intelligence, au lieu d’effectuer machinalement des mouvements répétitifs dénués de sens. C’est à cette condition qu’il « assume d'une part une partie de l'effort de réflexion et de combinaison, d'autre part un effort manuel comportant, comme celui des artisans, une véritable habileté » ; et par conséquent, « un tel rapport entre la machine et l'homme est pleinement satisfaisant ». Ce sentiment de satisfaction est exprimé par Cohen au « Cinquième mouvement » de Par-dessus bord : « Je vous dirai que je suis plus heureux maintenant le travail est plus intéressant ».
Si le travail est un moyen d’épanouissement, il peut être aussi un facteur d’union et de solidarité. Chez Virgile , les agriculteurs constituent une communauté heureuse et unie : « pendant les froids, les laboureurs jouissent d'ordinaire du fruit de leurs travaux, en donnant tour à tour de gais festins entre eux ». Nous retrouvons un écho de cette image idyllique d’une communauté heureuse unie par le travail chez Michel Vinaver . Dans son discours adressé à ses employés lors de la fête annuelle, Dehaze considère celle-ci comme une réunion de famille, « tant il est vrai que ceux qui travaillent quarante heures par semaine ensemble forment une authentique communauté j'en veux pour preuve votre présence qui n'était pas obligatoire et votre bonne humeur qui l'était encore moins ». Simone Weil , qui s’interroge dans « La rationalisation » sur le moyen de « concilier les exigences de la fabrication et les aspirations des hommes qui fabriquent », estime que la solution idéale serait qu' « il sorte chaque soir des usines à la fois le plus grand nombre possible de produits bien faits et des travailleurs heureux ». Mais dans l’impossibilité d’une telle solution, on pourrait au moins chercher des méthodes « qui concilient le plus possible les intérêts de l'entreprise et les droits des travailleurs ».
Enfin, humaniser le travail consiste surtout à le rendre plus juste et plus respectueux de la dignité humaine. Pour cela, il faudrait se rappeler avec Virgile l’origine vertueuse du travail et ses effets moraux sur les travailleurs : « O trop fortunés, dit-il dans le « Livre deuxième » des Géorgiques , s'ils connaissaient leurs biens, les cultivateurs ? Eux qui, loin des discordes armées, … une jeunesse dure aux travaux et habituée à peu, le culte des dieux et le respect des pères ; c'est chez eux qu'en quittant les terres la Justice laissa la trace de ses derniers pas ». Le poète latin est persuadé que le travail de la terre est inséparable des valeurs morales telles que la paix et la justice. C’est ce genre de valeurs morales que tente de ressusciter Simone Weil chez les ouvriers transformés en « machines de chair » par le taylorisme. Dans sa « Lettre ouverte à un syndiqué », écrite en 1936, juste après la signature des accords de Matignon qui reconnaissent la liberté syndicale, elle rappelle la nécessité pour les travailleurs de s’inscrire dans le combat pour la dignité et la justice : « les opprimés, dit-elle, doivent trouver leur raison de vivre dans leurs hontes. Leur part est encore la meilleure, parce que leur cause est celle de la justice. En se défendant, ils défendent la dignité humaine foulée aux pieds ».
Tout bien considéré, la définition du travail que Jean Fourastié propose semble justifiée par certains aspects puisque, dans les trois œuvres au programme, le travail se présente en effet comme un moyen de subvenir aux besoins humains grâce à l’appropriation des ressources naturelles. Mais après examen, il s’est avéré que l’apparente harmonie qui empreint les propos de Fourastié masque certaines contradictions qui pervertissent le travail et parfois le vident de toute signification. Les nécessités de la production illimitée et la logique marchande dévoient le travail et le transforment en instrument de domination et de manipulation. C’est ainsi qu’il s’éloigne de sa finalité première et devient une machinerie implacable qui broie l’humain autant que la matière pour fabriquer dans un même mouvement les besoins, les désirs et les produits. Voilà pourquoi il paraît nécessaire de renouer avec les valeurs authentiques du travail pour peu que l’on admette que l’important est moins le but lucratif qu’il poursuit que le sens et la valeur qu’il confère à la vie humaine.
Abdelbaset FATIH, Le travail , Ellipses, 2022
Citations philosophiques et sujets de dissertation sur le travail
Sujets de dissertation sur le thème du travail
Le travail : thème et programme 2022-2023 de français-philosophie des classes préparatoires scientifiques
Le harcèlement moral au travail
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Publié le 28 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.
Les parties d’une introduction de dissertation, 1. l’amorce de l’introduction d’une dissertation, 2. l’énoncé du sujet de l’introduction d’une dissertation, 3. la définition des termes et reformulation du sujet dans l’introduction d’une dissertation, 4. la problématique de l’introduction d’une dissertation, 5. l’annonce du plan dans l’introduction d’une dissertation, exemple complet d’introduction de dissertation, présentation gratuite.
L’introduction d’une dissertation permet de poser le sujet et d’exposer le problème auquel vous allez répondre dans le développement.
L’introduction d’une dissertation ne doit pas être trop longue (10 à 15 lignes) et est censée s’adresser à un lecteur qui ignore le sujet.
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L’amorce ou entrée en matière se doit d’être originale et de susciter l’intérêt du lecteur. Vous pouvez utiliser un fait marquant, des statistiques, une citation ou un ouvrage.
Évitez absolument les amorces du type : « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à… ».
Sujet : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?
« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux », voici ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958.
Dans l’introduction de la dissertation, il faut bien évidemment introduire le sujet de la dissertation. S’il est constitué d’une citation, la citation doit figurer dans l’introduction avec le nom de l’auteur.
Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique.
Définir les termes du sujet permet d’expliciter le sens que l’on donne aux mots du sujet. Fournir des définitions précises vous permettra de définir un angle d’attaque particulier, car les mots peuvent avoir plusieurs définitions. Choisir une définition par terme du sujet vous permet d’éviter les malentendus.
On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre.
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Poser le problème est une étape essentielle, car la problématique régit l’ensemble de la dissertation. Le développement de la dissertation doit permettre de répondre à la problématique énoncée en introduction. Il s’agit de formuler le problème initial.
Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ?
Annoncer le plan permet de donner au lecteur un aperçu de la structure du document. Le plan de votre développement est jugé dès l’introduction et le lecteur peut immédiatement détecter le hors-sujet. Faites donc attention à bien définir le plan de votre dissertation.
Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne ainsi que l’environnement qui l’entoure.
Voici un exemple complet d’introduction de dissertation avec les différentes parties que doit contenir une introduction.
Conseil… Faites relire et corriger votre dissertation avant de la rendre. Les fautes sont très pénalisées !
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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction de dissertation. Scribbr. Consulté le 21 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation/
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Avec les forts risques de départs d’incendie dans la région du Gard, Midi Libre revient sur les gestes à adopter.
Quand on sait que 9 feux de forêt sur 10 sont d’origine humaine, on ne peut pas rester indifférents. En 2023, environ 22 350 hectares de forêts ont brûlé en France, marquant les esprits de certains habitants. Et pourtant, ce n’est pas faute d’y avoir mis les moyens. Jusqu’à 10 000 sapeurs pompiers étaient mobilisés chaque jour, sans parler des heures de vols des canadairs et autres appareils. Seulement, étant les principaux responsables, avec 80 % des feux qui se déclenchent à moins de 50 mètres des habitations, il est toujours bon de se rappeler comment y faire face.
Il est possible de minimiser les risques de départs de feux avec quelques actions simples. En ayant une végétation qui a tendance à s’assécher de plus en plus dû au dérèglement climatique, l’Occitanie a l’ordre de désherber autour des habitations. Mis en place en 85, l’Obligation Légale de Débroussaillement (OLD) ralenti la propagation du feu dans les aires urbaines. Et pour ceux limitrophes à la forêt, il est demandé de débroussailler de façon continue sur 50 mètres de profondeur au minimum autour de l’habitation.
D’autres pratiques peuvent être, elles aussi, très efficace. Si l’envie de bricoler vous prend, faites attention aux projections des étincelles en vous éloignant loin de la pelouse et herbes sèches. Même indication pour les barbecues, à réaliser loin de la végétation, s’ils sont toujours autorisés dans votre région. Enfin, trop peu négligés, les mégots sont de faciles sources de danger, où il suffit d’un cendrier pour l’écarter.
Connus pour leur caractère imprévisible, les feux de forêt peuvent rapidement se propager, alors n’essayez pas de jouer aux héros. Donner l’alerte est primordial en appelant le 18, 112 ou le 114 pour les malentendants. Ensuite, en attendant l’arrivée des pompiers, ne perdez pas trop de temps et mettez-vous en sécurité en vous éloignant le plus possible du feu. Quant à votre habitation, fermez les portes, fenêtres et volets, et arrosez-les si vous le pouvez.
Pour éviter la fumée, utilisez un linge humide pour vous couvrir la bouche et le nez, et essayez de boucher les aérations de votre maison. Si vous avez encore le temps, éloignez les combustibles (gaz, fioul…) et rentrez votre mobilier de jardin, pour éviter la propagation. Enfin, pour ceux en véhicule, ne tentez pas d’y sortir et garez-vous dans une zone à l’abri et dégagée.
En plus de leur impact immédiat, les feux de forêts ont des conséquences à long terme à ne pas négliger. D’un point de vue sanitaire, l’air y devient nettement plus pollué, de par les fumées et les cendres. Avec la contamination des sols et eaux souterraines, la santé humaine se trouve au premier plan. Tout cela, sans aborder l’aspect environnemental : biodiversité atteinte, grands dégagements de CO2, augmentation des risques d’inondations… Bref, de quoi nous faire réfléchir à deux fois avant nos barbecues.
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Cet article a été coécrit par Arash Fayz . Arash Fayz est cofondateur et directeur exécutif de LA Tutors 123, une société de conseil en pédagogie et de soutien scolaire privé située à Los Angeles, Californie. Arash a plus de 10 ans d'expérience en consultation pédagogique, en gestion de l’accompagnement d'élèves de tous âges aux aptitudes et aux antécédents divers, pour obtenir de meilleurs résultats aux tests standardisés, et être admis dans les écoles ciblées. Il est titulaire d'une licence en mathématiques appliquées et en informatique de l'université de Californie à Los Angeles. Il y a 15 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page. Cet article a été consulté 4 203 fois.
Bien que cela soit plus facile de rédiger une dissertation bien avant le délai de dépôt, beaucoup d’entre nous négligent cela jusqu’à la dernière minute, au moins une fois en passant. Si vous vous retrouvez dans une telle situation, restez positif et ne paniquez pas. Il est bien possible de faire une bonne production, même lorsque le délai est court.
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L'introduction permet d'entrer dans le sujet et de montrer au lecteur quel cheminement vous allez suivre pour y répondre. le travail permet à l'individu de se forger une identité qui est liée à sa place dans la division du travail : il est reconnu par le groupe comme ayant une place particulière dans le processus de production.
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